Le freeganisme une forme d’écologie?
Le freeganisme est mode de vie qui a pour objectif de limiter le gaspillage de nourriture dans la société de consommation. Ce mouvement est né aux Etats-Unis. Le terme de « freegans » vient de l’anglais : « Free » signifie gratuit, et « gan » désigne le régime alimentaire. Les motivations des déchétariens sont surtout éthiques.
Les produits que les freegans récupèrent sont des produits impropres à la vente, à savoir des produits endommagés –packs de yaourts, de lait ou de jus de fruit, dont l’un a explosé, des emballages ouverts et abandonnés dans le magasin par des clients gourmands, des fruits et légumes avancés…— ou des produits dont la date de péremption n’est plus « valide ». Evidemment, la plupart des aliments jetés le sont à cause de la date alors qu’ils sont encore consommables plusieurs jours.
Ce mode de vie ne remet pas en question la surconsommation du monde occidental puisque les freegans vivent en récupérant ses déchets, mais il démontre l’ampleur du gaspillage de nos sociétés. Une phrase du freeganisme dit, d’ailleurs : « La solution à la faim dans le monde se trouve dans les poubelles de New York ».
Un principe de base du freeganisme repose également sur l’immunovolution, c’est-à-dire que le corps se développe et évolue par les moisissures. Plus le système immunitaire est confronté à des bactéries, plus il gagne de l’expérience et devient efficace !
Les freegans ont ainsi une philosophie de refus de la société de consommation et du gaspillage et de l’exploitation capitaliste. Mais en parallèle de la nourriture, le « dump diving » permet également de trouver meubles, accessoires d’impression, métaux… Notamment les jours de ramassage d’ordures lourds, les encombrants.
Le freeganisme est donc un mouvement qui consiste à récupérer dans les poubelles des produits, souvent alimentaires, encore utilisables dans le but de limiter le gaspillage. C’un boycott du système économique et une philosophie de vie. Il a pour but de prévenir le gaspillage, minimiser les incidences de notre consommation, économiser de l’argent…
Mais attention, certains aliments sont fragiles et impropres à la consommation dès la date de péremption atteinte.
En fait, il existe deux « types » de dates de péremption :
la date limite de consommation : indique qu’au-delà de cette date, le produit devient impropre à la consommation -cette date se trouve surtout sur les produits frais- ;
la date limite d’utilisation optimale : qui indique qu’au-delà de la date, le produit n’est pas impropre à la consommation mais les qualités gustatives ne sont plus garanties par le fabricant.