Lorsque l’on souhaite se lancer dans la construction d’une « maison responsable », il n’est pas toujours simple de s’y retrouver entre « ce qu’elle doit être» et « ce qu’elle doit faire ». Faisons le point sur ces nouvelles habitations aux qualités multiples.
Qu’est-ce qu’un habitat durable ?
Lorsque l’on parle d’ « habitats durables », d’eco-construction » ou encore d’«habitats responsables », il s’agit d’habitations plus saines, respectueuses de l’environnement et permettant d’économiser l’énergie à l’aide de solutions techniques innovantes. Ces éco-constructions cherchent d’une part, à minimiser leur impact sur l’environnement et d’autre part à s’y intégrer le plus harmonieusement possible. Les constructeurs spécialisés dans ce domaine se doivent d’utiliser en priorité les ressources naturelles et les matériaux de fabricants locaux afin de réduire les déplacements et les transports relatifs à l’approvisionnement. La démarche éco-responsable est donc globale.
Les différents types de constructions éco-responsables
Il est bon de savoir que toutes les constructions dites éco-responsables répondent à un objectif de basse consommation en énergie (BBC = bâtiment basse consommation).
- La maison passive, bioclimatique ou « sans chauffage »
Elle s’appuie sur un concept de construction très basse consommation. Ainsi, pour se chauffer, une maison passive va utiliser toutes les sources de chaleur disponibles : le soleil, les habitants, l’électroménager, etc. Plusieurs principes fondateurs la définissent :
- capter au maximum les calories fournies par le soleil et par le sol
- supprimer les ponts thermiques (courants d’air)
- installer un système d’isolation renforcé (murs, toit, sol, fenêtres)
- bénéficier d’une excellente étanchéité à l’air
- intégrer une ventilation double flux (totalement inaudible, elle optimise la récupération de la chaleur)
Contrairement à ce que l’on peut penser, construire durablement n’est pas un luxe réservé à une élite financièrement aisée. Certes, les coûts sont un peu plus élevés qu’une construction traditionnelle mais le propriétaire s’y retrouve rapidement grâce aux économies d’énergie significatives. En effet, une maison passive consomme 90 % d’énergie de chauffage en moins qu’une construction existante et 50 % de moins qu’une maison construite selon la réglementation thermique actuelle (RT2012). Le calcul est rapidement fait !
- La maison à énergie zéro ou à énergie positive
Il s’agit ici d’une habitation qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. C’est en fait un bâtiment passif très performant ! Sa conception reprend les grands principes de la maison passive en y ajoutant des éléments de productions d’énergie thermique ou électrique. Ce surplus d’énergie peut ensuite être revendu permettant ainsi d’amortir rapidement l’investissement de départ (naturellement un peu plus élevé que pour une construction traditionnelle).
L’implication nécessaire des occupants
La bonne gestion d’un logement éco-responsable implique aussi un apprentissage de la part des occupants afin d’optimiser au mieux les performances de leur habitation. Certaines villes, à l’image de la Roche-sur-Yon en Vendée, misent sur la construction d’éco-quartiers. C’est en concertation avec les habitants, que fut lancé l’aménagement de la Marronnière, un éco-quartier qui, à termes, recensera 3200 logements. Véritable référence en matière de performances énergétiques, cet éco-quartier en devenir intègrera également des valeurs humaines et environnementales qui en feront un lieu idéal pour adopter une nouvelle manière de « vivre ensemble » et de « vivre la planète ».
Vous souhaitez en savoir plus sur les habitats durables ? Pour répondre à toutes les questions relatives aux maisons écologiques en Vendée, contactez un constructeur de maisons de la Roche-sur-Yon ou un constructeur de maisons à Challans. Pour les autres, sachez qu’il existe des annuaires, organisés par régions, recensant tous les constructeurs d’habitations responsables.
I Crédits photos : comprendrechoisir.com – conseils-thermiques.org I